Pendant le communisme, la vie quotidienne a eu une évolution sinueuse, selon les conditions économiques et politiques.
La nationalisation de l’industrie, la collectivisation de l’agriculture et les plans quinquennaux de type soviétique ont conduit à une baisse du rendement économique et à une égalisation dans la pauvreté de la population. Durant cette première période du communisme, la misère quotidienne a été masquée derrière une propagande stalinienne suffocante.
Après un relatif redressement économique et une libéralisation politique, le régime communiste retombe tout de suite après 1964 (l’année de la déclaration d’indépendance par rapport à Moscou) dans une dégringolade économique et culturelle, causée par l’hyperindustrialisation, par le système autarcique des investissements et aussi par la rechute de la Roumanie dans un isolement culturel marqué, cette fois-ci, par le culte de la personnalité à la manière chinoise et coréenne.
Dans cette salle, ces deux périodes sont illustrées par les objets, les images et les sons spécifiques, par les clichés et les coutumes, par les uniformes et les modes, par les slogans et les chansons à succès, par les tabous et les mentalités qui ont ponctué la vie de la plupart des Roumains, soient ceux qui ne vivaient pas derrière les barreaux, mais qui se permettaient le luxe de la liberté surveillée au-delà des murs des prison.
