Le Mémorial des Victimes du Communisme et de la Résistance est une institution issue de la société civile roumaine. Le support financier est venu, notamment lors des premières années de fonctionnement, de Roumains exilés en Occident. Le commanditaire le plus important du Mémorial a été le juriste Misu Carciog, établi en Angleterre, mais aussi Vlad Drăgoescu et Sergiu Grossu. Il y a eu aussi des groupes d’appui du Mémorial en Allemagne (Gabriela Carp), aux Etats-Unis (Dr. Miron Costin, Vasile Cosma), en France etc.
En 1997, l’Etat roumain a déclaré le Mémorial des Victimes du Communisme et de la Résistance « ensemble d’intérêt national ». Selon la loi no 95/1997, le Mémorial reçoit une subvention minimum du budget d’Etat. Si cette subvention a initialement contribué à la finalisation de la construction du Musée de Sighet et à son inauguration, les dernières années, le budget que l’Etat alloue au Mémorial est très réduit, suffisant uniquement à couvrir une partie des frais d’entretien.
Bien que moins intéressantes ces derniers temps, les donations particulières et l’appui que d’autres institutions – telles le Centre de Documentation et d’Information du Conseil de l’Europe ou les fondations allemandes Konrad Adenauer, Hanns Seidel et Friedrich Ebert – accordent pour des projets ponctuels, tels l’édition de livres, l’organisation de symposiums et de l’Ecole d’Eté de Sighet, contribuent au bon fonctionnement du Mémorial.